Fondée par Lénine, l’URSS (Union
des Républiques Socialistes et Soviétiques) fut pendant près de 70 ans, le plus
vaste état fédéral au monde.
Le dossier comportera deux parties
présentant les principaux aspects de la vie en URSS en 1973.
I) Un pouvoir
totalitaire
Officiellement, l’URSS était un
état fédéral reposant sur un système politique hiérarchisé composé d’un conseil
des ministres, et d’un parlement détenant le pouvoir législatif.
Dans la pratique, la séparation
des pouvoirs n’étaient pas respectée car un seul parti fut autorisé, le Parti
Communiste de l’URSS (PCUS). Le parti concentrait tout les pouvoirs et
contrôlait l’état. L’organisation maintenant la cohésion au sein du régime
était la police politique nommée KGB.
Au sommet du parti se trouve le
secrétaire général. Considéré comme le poste ayant le plus de pouvoir, c’est
Leonid Brejnev qui occupe ce poste en 1973.
L’URSS est donc un état
totalitaire fondé sur la doctrine du marxisme-léninisme, dirigé par un seul
parti, lui-même protégé par une police politique, avec à sa tête, le secrétaire
général du parti.
II)
Les difficultés du quotidien
Tout d'abord la baisse de
mortalité qui avait commencé après la guerre s'est arrêtée au début des années
70.
Les énormes dépenses pour l'armée
et le programme spatial faisaient négliger les besoins de base de la
population.
De plus, le KGB insistait sur la
censure et sur une importante propagande, pour limiter les oppositions au
parti. Le but de L'URSS étant de concurrencer leur rival, les Etats-Unis.
III)
L’URSS et le reste du monde, un pays
fermé
Au fil de la
période 65-75, l’heure est à la détente, une détente ne se limitant pas aux
questions stratégiques mais avec une véritable coopération politique,
économique et culturelle avec plusieurs états européens de l’Ouest.
Toutefois, cette
première approche avec l’Europe occidentale s’avèrera de courte durée. Dès
77-78, les dirigeants soviétiques commencent à faire marche arrière et à
remettre en cause la politique de détente avec l’Europe de l’Est. En effet
cette détente est coûteuse pour l’URSS et les pressions suscitées par les pays
occidentaux au sujet des droits de l’homme se multiplient.
Pour les
décideurs du pays, dans ce contexte, conscient qu’il est de plus en plus
difficile de se prémunir efficacement contre ces nouvelles
« menaces » idéologiques venues de l’Ouest, il faut durcir les
positions à l’égard de l’Europe occidentale. Ils optent alors, avec l’aide des
personnalités politiques du pays, pour une politique de tensions.
Louis Isnard et Simon Pahun
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